Que l’on se lance en tant que traducteur freelance ou que l’on souhaite rafraîchir son matériel informatique existant, c’est souvent le casse-tête pour les traducteurs de trouver LE bon ordinateur qui vous permet de traduire confortablement et efficacement.
Le coin bureau du traducteur
Le mythe du traducteur qui travaille partout autour du monde, sur une plage aux Maldives avec un coucher de soleil de rêve, emmitouflé dans une large écharpe au point mousse sur une terrasse à Courchevel avec un vin chaud à la main, ou au milieu des prés avec des vaches noires et blanches qui regardent les trains passer, c’est un peu n’importe quoi. À la rigueur, de temps en temps, je traîne mon portable jusqu’au balcon et j’y travaille une heure avant de me rendre compte que mon dos me fait mal et que le soleil m’éblouit.
Non, un traducteur, ça travaille à un bureau, avec une chaise ergonomique, des écrans ajustés et un large clavier sur lequel il tape vite et bien. Il faut donc prévoir de la place et, si ce n’est une pièce dédiée à votre activité, au moins un coin digne de ce nom où vous pouvez travailler sereinement. Il vous faudra d’ailleurs sans doute au moins une étagère ou deux pour stocker les dossiers, installer une imprimante, un téléphone fixe, etc.
PC portable ou ordinateur de bureau ?
Bien que je ne sois pas entre New York et Singapour tous les quatre matins, j’ai opté pour un ordinateur portable. C’est quand même bien pratique de temps à autre de ne pas être coincé chez soi. Pour cette solution, j’ai donc décidé de prendre un portable assez puissant (RAM) pour pouvoir supporter les logiciels de traductions, plusieurs onglets ouverts, etc. Les caractéristiques qui ont le plus compté sont :
- Au moins 12 gigas de RAM
- Pas plus grand que 14 pouces (36 cm)
- Pas plus lourd que 3 kg
- La dernière version de Windows
- Un joli design
Du coup, j’ai pris début 2020 un Lenovo Yoga S740 aux caractéristiques suivantes :
- Core i7
- RAM 16Go
- SSD 512Go
- Écran 14 pouces
- 2,42 kg
- Windows 10
- Gris métal
Le nouveau portable a remplacé mon ancien Sony Vaio (ordinateur de bureau) et, après 10 ans de bons et loyaux services, ça fait du bien ! Les performances sont exemplaires et rien à signaler après les premiers mois. €1 200 bien investis.
Écrans pour traducteurs
Vous allez les regarder vos écrans, alors chérissez-les ! Je suis partisan de prendre au moins deux écrans, mais plus il y en a, mieux c’est. Choisissez une taille qui vous sied, mais ne descendez pas en-dessous de 60 cm (24 pouces) de diamètre. J’ai opté pour un écran unique incurvé au final, 80 cm (32 pouces) avec le portable ouvert à côté. L’écran est suffisamment large pour avoir deux fenêtres ouvertes et comparer, par exemple, une traduction et son original, ou travailler sur un texte tout en faisant des recherches sur internet. Je pense cependant ajouter un deuxième écran, c’est tout de même plus confortable.
Clavier et souris (et parfois micro)
Pour le coup, je trouve que ce sont des choix très individuels. Chacun a sa marque préférée, le clavier auquel il ou elle est habitué(e), ses petites exigences, etc. Comme je n’ai pas touché un clavier AZERTY depuis presque 15 ans, je ne démords pas du QWERTY, surtout que la version allemande a un vaste panel de caractères spéciaux. Prenez en tout cas un clavier large confortable, on tape beaucoup dans la profession !
Pour les souris, il en existe des très sophistiquées, qui retardent les tendinites et autres joyeusetés. Cependant, je trouve qu’on se sert assez rarement de la souris, du coup je n’ai jamais vu l’utilité d’investir des fortunes à cet effet. Par contre, on pourrait envisager de se servir plus souvent du micro. Il existe désormais pas mal d’applications qui utilisent la saisie vocale. J’ai d’ailleurs dicté ce paragraphe avec la fonction saisie vocale de Google Docs. Une idée à garder en tête, surtout si l’on souffre des poignets ou simplement faire une pause. Le micro incorporé n’est pas mauvais, mais une utilisation fréquente peut exiger un micro plus performant, le français étant une langue pleine d’homophones.
Un traducteur a-t-il besoin d’une imprimante ?
Et oui, le bureau sans papier, ce n’est pas encore pour aujourd’hui. Entre les factures à envoyer, la bureaucratie et ses formulaires infernaux, ou encore les contrats à signer avec les prestataires, on se retrouve bien plus souvent qu’on ne le pense à imprimer et à scanner. Cependant, une imprimante somme toute classique fait largement l’affaire pour un traducteur indépendant.
Voilà donc à quoi ressemble mon environnement de travail cette année :